C’est une réalité que tout le monde commence à toucher du doigt : tous les prix sont à la hausse. Cela ne concerne pas uniquement la nourriture, mais ce sont tous les pans de l’économie qui sont aujourd’hui concernés. Arrêtons-nous sur le sujet de l’énergie qui connaît un contexte bien particulier. Les sujets de l’approvisionnement et même de la production sont mis sous pression par une accumulation de facteurs. Les tensions géopolitiques et la saison hivernale qui commence, tirent chacun de leur côté sur la corde de l’énergie, dont l’effilochage se traduit en une hausse des prix pour les consommateurs.
Avant que la rupture n’ait lieu, plusieurs démarches sont entreprises à différents niveaux pour tenter de minimiser les risques. L’État, par exemple, invite les ménages à opérer des changements dans leurs habitudes de consommation, voire dans leur habitat, afin de réduire la tension du marché. Passons en revue quelques-unes de ces modifications que le gouvernement appelle de ses vœux.
Les actions concrètes pour réduire sa facture d’énergie.
Les pistes à explorer par les consommateurs d’énergie relèvent de plusieurs domaines. Il s’agit par exemple de faire des travaux d’isolation dans son logement, ou encore de faire évoluer son système de chauffage pour qu’il soit moins énergivore. Mais cela a un coût que tous les ménages ne sont pas en mesure d’assumer. Évidemment, il existe des dispositifs d’aides à leur attention, qui permettent de réduire la prise en charge de l’investissement, mais cela ne suffit souvent pas pour faire franchir le cap aux principaux concernés.
Naturellement, tout le monde conviendra qu’habiter une « passoire énergétique », comme il est maintenant coutume de dire, n’est définitivement pas un signal fort pour sa consommation d’énergie et qu’il est nécessaire d’agir à un moment ou un autre sur ce qui constitue une des causes de sa trop forte consommation d’énergie.
Il existe toutefois des manières plus souples, rapides et économiquement acceptables d’agir pour la réduction de sa facture d’énergie. Cela passe notamment par le fait de choisir un abonnement intégrant une tarification différente aux heures creuses et aux heures pleines.
Ce mode de facturation opéré par les fournisseurs d’énergie est plutôt ancien. Déjà au temps du fournisseur historique unique, il était proposé un tel dispositif avec pour objectif de soulager le réseau d’acheminement d’électricité, pour que tout le monde soit servi, spécialement l’hiver. L’objectif n’a pas changé, pour des raisons identiques, mais renforcées par le contexte international.
Mais comment faire pour payer moins avec ce type d’abonnement où le kWh est plus cher à certaines heures de la journée et moins cher aux autres ? Il n’y a pas de magie ou d’astuce particulière : il vous faut moins consommer aux heures pleines et décaler votre consommation sur les heures creuses. Sans détailler totalement les sources de consommation d’un ménage, on pourra, par exemple, évoquer le sujet des machines à laver, sèches-linge, lave-vaisselle et autres fours : très grands consommateurs d’énergie, ces appareils, à base de résistance, sont aujourd’hui programmables. Se servir de cette fonctionnalité pour démarrer un programme de cuisson ou de lavage sur les heures creuses est plus facile à mettre en œuvre. Dans la même veine, l’utilisation des cafetières et autre grille-pain devra, autant que possible, avoir lieu en dehors des heures pleines. En faisant cela, on s’inscrit dans un mode consommation d’énergie collectif et favorable économiquement. Reste à changer rapidement son abonnement et ses habitudes.
